A09 - 4 - Tombe de Erohaf

Puisque personne ne se lance, je décide de le faire (je sais bien quela quête n'est pas encore finie)

Je voulais vous demander de m'excuser pour hier pour le cramage du gâteau mais aussi parce que je n'ai pas vraiment joué (et oui 8h30 de cours ça ne motive pas vraiment). Sinon j'ai trouvé ça sympa donc je serai contente de continuer sur ce scénario la prochaine fois (et découvrir ce que cache ces portes boisées )

T'excuses pas pour le gateau c'était la faute à mathieu ^^

Comme d'hab, Mathieu a encore tout foutu par terre, pfffff, j'vais t'faire perdre de l'xp au prêtre moi ^^

il a fait quoi ? ^^

Laura, tu en es ou, tu as déjà des choses écrites ? Si tu as besoin de détails, infos, rappels, demandes moi

L'exp est tombée, j'ai été généreux.
Pour rappel, elle tient compte de la grosse baston du début de la tombe (j'ai tenu compte de la stratégie, de l'interrogatoire), puis du combat contre les orques et la gargouilles dans le tombeau. (J'ai rajouté des bonus pour la décharge électrique qui a quasiment tuée la prête maléfique (sniffff) avant qu'il puisse se protéger; pour les crochetages, les déplacements silencieux, l'intimidation (interrogatoire), ainsi que divers choses)
Voilà les chiffres:

Meliel:2475
Vrron:2450
Zara:2300
Niehuiva:2375
Elarawen:2300
Helm:2300

Voilou
Oubliez pas lundi !

J'espère que j'ai eu le droit à un bonus d'xp pour avoir réussi DANS LE MEME TOUR à :
- foirer mon acrobatie
- me casser la gueule
- lacher une dague
- me faire piétiner par loulou PUIS par la naine.

Si j'gagne rien pour tous ces exploits, j'comprends plus rien ^^

N'ayant pas de nouvelles de ton compte rendu laura, je m'y suis collé.
Mon premier compte rendu, snif, c'est émouvant. Ou pas. Dites moi ce que vous en pensez
Lachez vos comms !!!!!! kikoololol.




De retour à Sera, nous retrouvons Gaer dans l'auberge comme à son habitude.
On pourra dire ce que l'on veut, je commence tout de même à trouver louche que tout le monde nous donne rendez-vous à la taverne, à croire que les humains ont du sang nain dans les veines...mais passons.
La magicienne lui donne les quelques petits morceaux de papier qu'on a déniché sur l'ile, et le rôdeur les survole rapidement, avant de les lui rendre sans commentaire particulier. Pas très loquace comme gars. Avant de prendre congé, il nous confie une nouvelle enquête, à croire que l'on n'a que ca à faire d'errer par delà le pays selon sa volonté...
Reflexion faite, on n'a pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent...et retourner récolter des tyrielles du matin au soir ne me tente guère plus que ça. Les fruits étaient toujours trop hauts pour moi de toute façon... mais passons. Notre commanditaire nous confie que des bruits sur des pilleurs de tombe courent ces derniers temps et que ces derniers pourraient bien être reliés aux fanatiques que l'on a exterminé comme de la mauvaise herbe sur l'ile du basilic qui n'a jamais aussi bien porté son nom [hahaha]

Nous suivons donc la route vers l'ouest à travers la forêt, le voyage jusqu'à l'auberge n'étant « perturbé » que par des bruits de bête sauvage perçus par l'elfe, qui ne perd jamais une occasion de mettre en avant ses capacités auditives supérieures...qu'elle laisse donc les ours copuler ensemble dans la forêt ! L'aubergiste nous accueille et nous discutons tranquillement depuis quelques temps lorsqu'un grognement derrière la porte nous informe de la présence d'une créature derrière celle-ci.
Mes compagnons paniqués se mettent en position de combat pour recevoir le prétendu ennemi...
Leur paranoïa aura raison d'eux, Helm et moi sommes donc les seuls à ne pas craindre notre propre ombre dans ce groupe ? Les monstres assoiffés de sang ont-ils donc pour habitude de frapper avant d'entrée ?... Mais passons. C'est alors qu'un terrifiant...nain entre dans la pièce. Plutôt hargneux à première vue, le voilà qui me semble tout à coup plus jovial après quelques paroles échangées avec cette chiffe molle de paladin. Il nous confie qu'il arrive tout juste d'une forteresse naine nichée au pied des montagnes et qu'il est en route pour Serra afin d'aller chercher quelques renforts.

Mes compagnons s'étant remis de leurs émotions et Meliel ayant changé de chausses, nous prenons la direction du tombeau grâce aux indications de l'aubergiste. Après avoir déverrouillé la porte sans difficulté (aucun mécanisme n'ayant de toute manière jamais résisté plus de quelques instants à mes aptitudes en crochetage), nous pénétrons alors dans la tombe du roi Erohaf...
Je ne m'amuserai pas ici à vous retranscrire pas à pas notre périple à l'intérieur du tombeau, les souvenirs de notre parcours s'étant quelque peu...altérés depuis cette soirée passée avec Helm au comptoir d'une petite auberge miteuse dans un coin malfamé des docks de Sera. Mais passons. Les moines copistes se chargeront de vous faire un plan des lieux. Si ils en ont envie. Bref, n'y comptez pas trop.

Nous finissons par arriver sur un balcon surplombant une vaste salle dans laquelle on peut discerner une dizaine de mages et un prêtre d'aspect redoutable. Après avoir mis notre plan sur pied et convaincu Helm que foncer dans le tas n'était pas toujours la meilleure des stratégies, nous descendons furtivement les escaliers tandis que l'elfe et la magicienne restent sur le balcon afin de pouvoir maintenir nos petits pilleurs de tombes sous un feu nourri de projectiles divers et variés. Au moment de m'élancer sur le premier garde, une idée me préoccupe...pourquoi ne pas avoir placé les gardes en surplomb, de façon à pouvoir détecter le danger, celui-ci ne pouvant venir que de l'extérieur ? Ceci me tracasse tellement que je manque mon attaque sournoise, et, abasourdi par cet échec, me fait renverser par Graou puis piétiné par la naine qui ont abandonné toute notion de discrétion et se ruent maintenant sur les ennemis sans finesse aucune. Me relevant tant bien que mal, je prends de nouveau part au combat, distribuant quelques coups habilement placés par ci, et par là, tandis que la magicienne électrocute et consume tour à tour le pauvre prêtre qui s'effondre sur son autel avant même d'avoir pu en descendre. Après l'avoir réanimé bon gré mal gré, il nous apprend que sa cellule vient des Voies d'Argent, Helm ayant su se montrer...particulièrement convaincant. C'est malheureusement tout ce dont nous arrivons à en tirer, et Zaratrude coupe net les expériences anatomiques auxquelles se livrait mon ami guerrier en lui tranchant la gorge (celle du prêtre, faut-il le préciser ?). Cela m'étonne d'ailleurs que ces deux là ne se soient pas plus complices, leur aversion mutuelle pour l'elfe n'étant plus à démontrer.

C'est sur ces entrefaites que nous empruntons un petit couloir en V débouchant sur une pièce apparemment vide. C'est du moins ce qu'Helm imagine avant d'être pris en tenaille par deux orques surgis de nulle part, tandis qu'un troisième, archer, le prend pour cible depuis le fond de la salle. Les souvenirs de ce combat sont très confus dans mon esprit, et je comptais demander quelques précisions à mes compagnons d'infortune pour me le remémorer. Mais ceux-ci m'ont affirmé que, tandis qu'Helm réglait leur compte à ces trois monstres, je virevoltais sur une table tel un vulgaire saltimbanque. J'ai cependant bien du mal à croire à de telles sottises, et je préfère donc passer sous silence cette confrontation plutôt que de vous raconter ce tissu d'inepties. Me prennent ils donc pour un stupide voltigeur, un lecteur de grimoires, ou pire encore, les deux à la fois, un acrobate reader ? [J'en suis très fier \o/]
Quelques parchemins sont éparpillés sur cette même table, et nous apprenons l'existence d'une armée qui s'apprête à fondre d'un jour à l'autre sur le royaume de Holin ! Ce petit contingent était selon toute vraisemblance à la recherche de quelques artefacts susceptibles de renforcer la puissance de cette armée maléfique. Une gigantesque dalle de pierre condamne la salle du tombeau royal, et nous improvisant artificiers l'espace de plusieurs minutes, nous la faisons sauter à l'aide des quelques feux grégeois encore en notre possession.

Ce n'est qu'une fois la poussière retombée que nous pouvons pénétrer dans la chambre mortuaire, et découvrir, en plus du sarcophage royal, deux coffres de plus petites dimensions. Préférant garder le plus intéressant pour la fin, je me précipite sur l'un des coffres et en vient vite à bout...pour me retrouver nez à nez avec une colossale statue de pierre qui a quitté son socle suite à ma profanation. Nous nous apercevons rapidement qu'une deuxième a fait de même de l'autre côté, et le combat fait rage durant de nombreuses minutes, ces monuments de roc se révélant insensibles à la plupart de nos attaques. Il faut dire que nous ne fûmes, pour changer, guère aidés, ni par l'elfe qui resta dans un coin de la salle à méditer, ni par la magicienne qui eut la brillante idée d'envoyer une sphère de feu faire roussir notre équipement, et notre peau par la même occasion. Malgré cela, nos dangereux adversaires finirent par s'écrouler sous les coups dévastateurs du marteau de guerre de Méliel, sous les estocades du guerrier, et...sous les applaudissements de votre roublard préféré qui s'était vite rendu compte qu'une dague n'était pas l'outil le plus approprié pour tailler dans le roc.
Le pire restait pourtant à venir...les coffres ayant été fracturés et vidés de leur contenu, il ne nous restait plus qu'à inspecter la tombe d'Erohaf, afin de nous assurer que nous ne laissions aucun objet de valeur sur place, de crainte que des pilleurs de tombes moins scrupuleux ne s'en emparent.
Mais l'elfe, pour une raison inconnue, refusa nos arguments et s'assit sur le sarcophage en nous défiant de venir l'ouvrir contre sa volonté. A force de persuasion, et à renfort de (très) nombreuses menaces, de tentatives (avortées) de passage de menottes, d'assommement par le plat de la lame (puis par la pointe), nous finîmes non sans mal par venir à bout de cette druidesse et de son démon de loup. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous découvrîmes un écu en ébénite, une épée longue dans un superbe fourreau, et un joli bracelet en argent ciselé (décuplant les capacités en archerie d'après l'étiquette qui se trouvait dessus) que je m'empressais d'enfiler (le bracelet. Soyons précis).

N'ayant rien de plus à faire dans cette pièce morbide, nous quittâmes les lieux, l'elfe déclenchant un piège sur le chemin du retour mais esquivant miraculeusement la hache qui n'aurait pas manqué de la couper en deux si jamais, par un brusque instinct de survie, elle ne s'était rejetée en arrière. Du travail d'amateur. Mais le prochain piège que je poserai ne manquera pas sa cible, elle peut en être certaine.
Et c'est sur cette douce note de bonne camaraderie que notre groupe fit le chemin du retour jusque Serra, dans la joie et la bonne humeur générale.

Super !
C'est très bien écrit, et très personnel, j'aime beaucoup !