Tapé vite fait à l'instant, la fin est pas travaillée
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Après une journée passée dans la planque de Freewin, le besoin de quitter la ville se fait enfin sentir dans l'esprit de mes compagnons. Une longue discussion sur la manière de le faire est engagée et après une temps assez long, nous convenons que le meilleur moyen est de passer la porte Nord, avec une charrette et de se faire passer pour des marchands effectuant le sempiternel trajet de livraisons des poires.
C'est donc de nuit que Zara, Nié et moi même nous éclipsons au dehors, laissant Helm et Alarawen avec la princesse. Soit dit en passant, je suis sur, que Helm est un gros pervers, mais au moins il frappe fort, je ne lui en tient donc pas rigueur, j'ai même plutôt tendance à apprécier son esprit libre.
Nous sortons donc et nous dirigeons vers les entrepôts afin d'y saisir une charrette. Nous finissons par en trouver une, abandonnée, le long d'un mur. Les rues désertes nous permettent de nous approcher des écuries. Je m'approche de deux chevaux, deux belles bêtes. Leur contact est agréable et ils semblent calmes et près à me suivre. Par le regard, je leur confirme mes intentions pacifiques et tente ainsi de les mettre en confiance. Nié en profite pour récupérer deux harnachements et manque au passage de se faire repérer… Cette magicienne m'intrigue. Je n'aime que peu les magiciens, enfin, c'est plutôt que je ne les comprends pas… Ils sont trop froids, distants de la nature magique qu'ils utilisent. Les druides, eux, ont un rapport naturel avec cet élément qui me plaît.
Nous accrochons donc les chevaux et repartons, sans encombre à la maisonnée de Freewin. Il est déjà l'aube et nous réveillons donc nous compagnons, ainsi que la princesse. Nous trouvons dans des placards de quoi nous déguiser en citoyens ordinaires et nous mettons en route. Zara prend le risque de passer seule, non déguisée, cette naine me surprendra toujours !
Une fois arrivés aux portes, les gardes nous questionnent sur notre destination; (il faut dire que mon déguisement est ridicule) heureusement, Helm, dirigeant la charrette s'en sort bien, aidée par la princesse, qui mime un accent paysan, amusant.
Nous continuons notre route, j'espère alors que Zara a pu passer sans problèmes. Nous arrêtons la charrette et dérochons une roue afin de paraître plus normaux. Sans être inquiétés, Zara nous rejoins et nous repartons (avec une charrette, certes, bancale).
Arrivé prêt d'un petit bosquet, Helm reçoit à l'épaule une flèche. Tous, nous sursautons et nous préparons au combat ! Une voix sors d'un arbre et nous enjoins à nous laisser voler contre la vie sauve. Helm, toujours aussi vif, saute de la charrette et se précipite sur le premier ennemi en vue. Je fais de même et cours vers l'archer responsable du premier tir. Dans la précipitation, je ne parviens pas à grimper, et un deuxième ennemi me rejoint. Heureusement, Alarawen vient m'aider à terrasser l'ennemi au sol, nous le prenons en tenaille et ce dernier ne résiste que peu de temps à mes rapides attaques. Je remercie en mon fort intérieur Alarawen pour cette aide bienvenue. Pendant notre combat, les autres se sont aussi battus et ont mis un autre ennemi à terre. Mais l'archer, se sentant menacé tir sa dernière flèche sur la princesse, qui s'effondre. Grâce à nos modestes talents de soins, Alarawen, Zara et moi-même stabilisons la princesse, qui reçoit ensuite l'aide magique de Alarawen, la remettant alors sur pied.
Après cette attaque, nous reprenons la route. Une nouvelle rencontre nous attend, un sanglier, de bonne taille, charge la charrette. Helm, et Zara se précipitent alors, en quête de viande. Habitué aux techniques de chasse, leur comportement me révulse, moi qui connaît mieux qu'eux la vie de ces animaux ! Je décide alors d'éloigner la charrette, afin de protéger les chevaux que je sens nerveux, mon esprit, encore relié aux siens m'indique que les pauvres bêtes s'excitent. Alarawen m'aide, et j'empêche Zara de me prendre les rênes. Je suis alors soulagé d'avoir pu protéger la princesse et les chevaux. Mais je perçois que Helm lutte difficilement. En mon esprit, je rigole, cet animal pourrait le terrasser sans problèmes.
Je cours vers eux, et tente de faire fuir le sanglier, afin de lui éviter la souffrance d'une mort indigne, provoquée par des brutes affamées. Mais je n'y parviens pas, cela me perturbe, aurais-je perdu de mon lien avec les bêtes ? Nous n'avons alors plus le choix, nous attaquons l'animal et le mettons à terre. Encore aujourd'hui, je regrette d'avoir eu à commettre un tel geste.
Heureusement pour nous, nous parvenons à traverser la forêt sans problèmes et campons à l'extérieur. Je ne dors pas, jamais, ma seule méditation me permet de récupérer, je prends donc toujours 2 tours de gardes, laissant mes camarades dormir.
Notre arrivée à la ville de _______ se fait sans encombres, nous sommes menés au duc, qui nous accueille avec politesse, nous l'informons de nos aventures récentes et lui confions la princesse. Il nous demande cependant de nous occuper d'hommes lézards sanguinaires campant dans les marais en attendant d'autres ordres.
Nous partons donc pour les marais, et après plusieurs jours de marche pénible, nous rencontrons nos premières cibles, laides mais faibles, et progressons dans le marais. Ce n'est qu'après un combat ardu que nous décidons de nous reposer, je prend, à mon habitude, des tours de gardes. C'est alors qu'un crocodile, d'un taille impressionnante, apparaît et nous attaque, je crie afin de réveiller les autres, mais seuls Alarawen, Nié et moi nous battons. Alarawen reçoit alors un coup de queue qui la terrasse, heureusement, cette diversion me permet d'achever le monstre déjà blessé par Nié. Nous guérissons nos blessures et veillons auprès de Alarawen.
Une fois nos blessures pansées, nous nous remettons en route et rencontrons alors un énorme lézard, sûrement leur chef. Mais nos échecs précédents nous exhortent au combat et nous terrassons ce monstre, je l'achève avec une violence incomparable.
Sam 9 Mai - 12:32
