A Malkarah nous nous reposons et je retrouve mon chat ce qui me rend joyeuse car même si j’aime la solitude, j’aime l’avoir à mes côtés car il me rend plus sauvage. Nous essayons désespérément de nettoyer le sang de nos armures de peau mais malgré nos efforts nous arrivons tout juste à atténuer la couleur rouge. Nous croisons alors Helm et décidons avec lui d’aller jusque Laelith pour récupérer notre récompense. Nous prenons chacun une dizaine de rations pour tenir les 5 premiers jours au bout desquels nous atteindrons un bourg.
La forêt qui nous entoure est chaude et lumineuse. Le temps est clément ce qui m’égaille plus qu’autre chose. En plus les oiseaux chantent… À un moment, ils se taisent et sentant un danger proche, nous dégainons nos armes.
4 orcs répugnants sortent des taillis mais n’ont pas l’air menaçant donc je préfère atteindre pour attaquer mais c’était sans compter sur Fondhuil qui s’est jeté sur eux sans leur laisser une chance. Celui qui semble être le chef demande après la mort de deux de ses semblables de retourner au village et nous annonce dans un soupir qu’ils venaient de la tribu des loups sanglants pour demander de l’aide. C’est malin ! On aurait pu gagner de l’argent… Les autres ramassent 3 lances et 3 armures mais je refuse de prendre les armes de « monstres » tués injustement. Nous trouvons aussi un petit artefact en forme de patte blanche. Helm sans en savoir plus le met autour de son cou (alors que je pouvais identifier s’il était magique) et ses yeux deviennent ceux d’un albinos ce qui ne me gène en rien.
En continuant sur le chemin, nous tombons face à face avec une forme humanoïde. En approchant nous remarquons que c’est un Hobgobelin. Son regard terrifiant et son apparence sanguinaire ne me laisse aucun doute sur le destin qui nous attend si un combat est lancé. J’entrevois déjà de contourner par la forêt quand il nous menace. Fondhuil, Helm et Zaratrude chargent
Krim le Rouge et je n’ai pas le temps de bouger que l’affreuse créature me charge déjà. Sous le coup je m’écroule et sens les ravages d’un tel coup. Après avoir repris mes esprits, je tente de m’éloigner en rampant mais son attention revient à moi et celui-ci rit devant ma posture. Je n’ai que faire de ce qu’une telle créature peut penser mais je n’apprécie guère la moquerie. J’en profite pour m’éloigner. Il prend alors une position mais n’attaque pas. Il nous dit juste de partir car il ne nous laissera pas passer. Je préfère être sage et je m’éloigne. Les autres suivent mais Vrron part du mauvais côté. Krim le suit et le frappe violemment nous devons alors le soigner. Je pars dans les bois chercher des baies pour reprendre de l’énergie tandis que les autres se soignent.
Comme il se fait tard, nous décidons de nous éloigner de Krim et de retourner à l’endroit où nous avions tué les orcs afin de prendre la direction de leur campement. J’aurais préféré qu’on aille au plus vite à Laelith récupérer notre récompense pour pouvoir changer d’armure mais la discrétion de mes coéquipiers m’aurait obligée à y aller seule. Nous nous reposons et décidons d’aller le lendemain sur les traces de l’orc rentrant à son campement.
Le lendemain matin, Fondhuil piste les traces et nous débouchons sur une grande clairière. Devant nous une tour surplombe une colline et nous décidons d’approcher. Un
orc garde l’entrée et sans hésiter Fondhuil attaque. Tant de fureur m’étonne de lui mais je ne dit rien je tenterais de m’expliquer avec lui à un autre moment. Le garde est tué mais une flèche que Zaratrude reçoit nous montre qu’il n’était pas seul dans la tour. Les autres montent, tuent les
2 archers sans nous laisser le temps de combattre aussi. Du haut de la tour, nous voyons un village d’une cinquantaine d’habitations et une autre tour plus loin mais une partie du paysage est invisible. Nous nous rendons à l’autre tour en faisant un détour pour éviter le village et nous tombons sur une maison avec un enclos emprisonnant des cochons sauvages. Alors que je les observe car je n’ai pas envie de rentrer dans la maison pour fouiller, quelqu’un (Helm, Zara ou Niehuiva, je sais plus) lance un caillou sur un des cochons pour m’agacer et le cochon s’énerve. Je me demande si je ne devrais pas utiliser un sort pour les rendre libre et qu’ils attaquent leur agresseur mais une courte prise mentale avec les cochons me dit qu’ils sont trop énervés et que ça serait prendre des risques inutiles.
Arrivés à la deuxième tour, nous parlons avec les orcs et ceux-ci nous conduisent au village. Nous arrivons devant une grosse bâtisse qui se révèle être celle du chef
Ovor. Ce dernier nous propose une mission qui consiste à retrouver les jeunes orcs enlevés et les ramener vivants. Il nous propose une récompense suffisante mais malgré cela la naine trépigne en voyant l’arme du chef et lui demande de la lui donner. Elle essuie un refus très net
Nous prenons alors la direction du ruisseau un peu plus loin dans la plaine et Fondhuil repère des traces de Godlours (je ne sais pas si ça s’écrit comme ça). Nous suivons les traces et pénétrons dans une forêt. Une embuscade stoppe notre progression et nous avons à faire face à
deux Goblours qui nous attaquent à l’arc depuis les arbres. Je m’approche des arbres pour y grimper mais avant que je n’aie eu le temps d’y grimper, les deux sont tués. Je décroche la lance de la naine qui maintient le cadavre du goblours au tronc en lui lançant un regard méchant car elle a blessé un arbre. Je fais tomber le cadavre et reste dans l’arbre. Je pourrais ainsi repérer et attaquer plus facilement les ennemis. Le chemin s’éclaircit de plus en plus et nous arrivons devant une autre clairière. Je monte en haut de l’arbre pour voir ce qui nous attend là-bas. C’est une hécatombe, un grand frêne a été abattu ainsi que d’autres arbres de moindre importance. Je signale seulement à ceux qui se trouvent en bas qu’il y a un gros arbre abattu en plein milieu mais rien de plus.
Je reste à la lisière de la forêt avec Fondhuil pendant que les autres partent découvrir ce que cache l’arbre. Nous les voyons disparaitre puis nous entendons des cris donc nous nous dirigeons pour voir de quoi il retourne. Encore sous l’effet de mon enchantement, je passe par-dessus l’arbre, et arrive devant un trou qui s’enfonce sous le tronc dans la terre. Le combat à l’intérieur a déjà commencé et il semble qu’il y ait peu d’espace. Niehuiva qui était restée avec moi à l’extérieur lance une boule de feu dans le trou et d’après les cris je sais qu’il y a des victimes des deux cotés. Je lance un sort d’enchevêtrement pour immobiliser les ennemis mais malheureusement certain de mes compagnons doivent le subir aussi. Au grognement provenant de l’intérieur, ça n’a pas l’air de plaire. Helm hurle et est touché. Je tiens ma vengeance [
mouahahaha]. La magicienne entre et je vois soudain la lance de la naine sortir par le trou. Apparemment elle n’est pas contente et a tenté de toucher la magicienne. Je ne peux retenir un fou rire devant si peu de dextérité. Une fois les ennemis tués (
3 ou 4 goblours) et mon sort dissipé, les autres sortent de la grotte. Ils bousculent et frappent la magicienne, Vrron en profite même pour lui piquer son collier pendant que je la soigne sommairement. Helm me pousse sur le corps qui se réanime et je me relève d’un mouvement toujours souriante devant les blessures de cet humain irrespectueux des valeurs naturelles.
Nous décidons de rentrer dans le trou pour explorer le fond. Après une première « pièce » étroite et un couloir nous débouchons sur une nouvelle « pièce » plus large dans lequel nous trouvons 5 corps calcinés de jeunes orcs. Nous trouvons 200po puis 200 autres po en pierre précieuses. Nous ressortons et après un court débat et un soin des blessures nous montons un campement à la lisière de la forêt. Je dors un arbre en cas de visite nocturne de Krim et poste mon chat en surveillance dans le feuillage du frêne. Rien ne se passe pendant la nuit mais au petit matin, un hurlement nous réveille, nous comprenons que Krim a découvert que les jeunes orcs étaient morts. Nous nous préparons au combat et je me place à grande distance pour éviter une charge. Nous nous battons avec acharnement et parvenons à tuer Krim qui aura réussi à assommer Vrron. Avant que nous ayons pu découper la tête de Krim ou le dépouiller, le corps disparait dans une brume noirâtre. Avant de rentrer au village (ce qui selon moi est une mauvaise idée) la magicienne demande son collier. Tous nient et je l’informe en elfique que c’est Vrron qui lui a pris en espérant qu’elle sera un peu plus sympathique avec moi après.
Au village, le chef n’a pas l’air content mais c’est normal, nous n’avons aucune preuve d’avoir tué Krim et nous n’avons pu ramener aucun de ses 6 otages. Il nous donne 250 po à partager entre nous et nous demande si nous voulons rester pour pleurer les morts. Nous refusons plus ou moins poliment car nous avons un autre objectif : piquer tous l’or et les armes pendant la cérémonie.
Trois groupes se forment : un pour aller brûler la maison aux cochons formé de Helm et Niehuiva, un autre (Fondhuil et Vrron) pour piller la demeure du chef pendant que le village part vers la maison au cochon puis Zaratrude et moi qui restons à la lisère. Le plan échoue et nous rentrons sans rien de plus.